Résumé de l'evolution des logos de hotmail jusqu'à Outlook.com

Etude de cas Growth Hacking n°1 – Hotmail

Je pense qu’on connait tous Hotmail. On a même, pour la majorité d’entre nous, déjà eu une adresse mail chez eux… Et bien sachez que sans le Growth Hacking, cela n’aurait probablement jamais été le cas.

L’histoire de Hotmail

Retournons en 1996. A cette époque, deux anciens de chez Apple – Jack Smith et Sabeer Bhatia – décident de lancer un service de courriel gratuit sur le Web, ce qui permettra donc d’avoir accès à sa boite mail depuis n’importe où grâce à internet. Une révolution !

1ère petite anecdotes, on dit qu’ils avaient peur que leur boss puisse lire leurs e-mails et que c’est la raison pour laquelle ils ont décidé de lancer leur système sur le web.

Ils décideront de nommer le projet « HoTMaiL« .
Pourquoi ce nom ? Tout simplement car il reprend les lettres HTML qui étaient à l’époque le langage principal pour coder sur internet.

Résumé de l'evolution des logos de hotmail jusqu'à Outlook.com

Pour l’époque, le business model est un peu étonnant.
En effet, en plus d’afficher de la publicité sur la plate-forme (jusque là, rien d’étonnant vu l’énorme trafic qu’ils ont prévu d’avoir), ils décident également de constituer une base de donnée clients pour pouvoir en tirer profit. Pour l’époque ce n’était même pas suffisant pour convaincre les investisseurs, alors que maintenant c’est un « classique » dans les business plan.

Cette base de donnée atteindra une valeur impressionnante. Et cela, tout simplement grâce aux questionnaires que remplissent les utilisateurs, renseignant ainsi leurs ages, genre etc. mais également leurs activités professionnels ou encore leurs revenus.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais c’est un peu le début du « Big Data » et on comprend vite pourquoi Microsoft a fini par jeter un œil sur la start-up.

Mais on en est pas encore aux millions… pour se lancer, ils obtiennent « seulement » 300.000$, investis dans le capital, par la société « Draper Fisher Ventures » qui a du repérer le potentiel de l’affaire.

Malheureusement…

… la courbe de croissance n’est pas au rendez-vous. Le nombre d’inscris croient lentement et n’atteint pas vraiment l’objectif qu’ils s’étaient fixés. Pourquoi ça ?
Et bien disons que leur stratégie marketing n’était pas exceptionnelle. Ils avaient majoritairement investi dans la publicité radio et sur les encarts 4×3 au bord des routes.  C’est surement ce qui se faisait de mieux à l’époque, mais ce n’est clairement pas ce qui allait leur permettre de se démarquer…

Mais heureusement…

… l’investisseur Timothy Draper est là et va donner une idée qui va devenir un des premiers gros Growth Hack du web : rajouter à la fin de chaque e-mail la phrase « PS : I love you. Get your free email at Hotmail. »
En un rien de temps les résultats commencent à apparaître, les inscriptions se font de plus en plus massives avec plus de 3 000 nouveaux comptes créés chaque jours.
6 mois plus tard ils atteignent le 1er million d’inscrits . 5 semaines plus tard, 2 millions d’inscrits. Autant dire que ça va trèèèès vite.

2ème anecdotes, Sabeer Bhatia, envoie un e-mail à un ami en Inde. Résultat : 3 semaines plus tard, plus de 300 000 comptes ont été créé dans le pays. Autant dire que la viralité de ce Growth Hack est impressionnant.

L’apogée

1 an et demi passe, 12 millions d’inscrits (sur les 70 millions d’utilisateurs d’internet à cette époque), la montée est puissance d’Hotmail devient presque un cas d’école et Microsoft signe un chèque de 400 millions de dollars. Belle réussite pour nos deux anciens de la firme à la pomme.

Le point clé de cette réussite

Ce qui a été très fort, c’est la force d’analyse dont Timothy Draper a fait preuve (et comme je l’ai dis dans la définition du growth hacking, faire preuve d’analyse est capital).
Constatant que 80% des nouveaux inscrits provenaient de recommandations d’utilisateurs, la technique qu’il a décidé de mettre en place n’était plus qu’une formalité pour faire grimper en flèche les stats de Hotmail. Et comme on peut le constater grâce aux chiffres, l’idée fût complètement viable !

Conclusion

Osez de nouvelles stratégies, aucune idée est idiote, et avec un peu de chance (et beaucoup de travail) vous pourrez vous aussi faire racheter votre start-up pour quelques millions de dollars. (Enfin, je l’espère !)

Sources :

Une pensée sur “#Growthhacking – Devenez Millionnaire – Etude de cas Hotmail”

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