Chaque année, des études sont effectuées auprès des référenceurs en France. Le 28 et 29 mars de cette année, SEO Camp’us a organisé un événement pendant lequel près de 479 référenceurs SEO ont répondu à un questionnaire.
De ces réactions, Sébastien Monnier, membre du conseil d’administration du SEO Camp, a pu récolter quelques chiffres intéressants, que vous allez découvrir en poursuivant votre lecture.
Sommaire
Profil d’un référenceur SEO
En général, le travail de référencement est plus pratiqué par des hommes âgés moyennement de 34 ans. Plus de 50 % des référenceurs sont autodidactes. C’est-à-dire qu’ils ont appris eux-mêmes le métier. Le reste possède généralement un diplôme spécialisé (Bac+3 ou bac+5).
Et encore, ces diplômes ne concernent pas forcément le référencement. D’après l’étude menée, 41 % des référenceurs qui ont répondu au questionnaire ont suivi un parcours marketing, 12 % se sont d’abord intéressés par le développement et 8 % par la communication.
Cependant, le référencement se rapporte plus aux techniques et compréhensions des circonstances. Nous pouvons ainsi affirmer que tout type de personne ayant ou pas obtenu une formation spécialisée peut accéder à cette discipline.
Débuter dans le référencement
De différents sites d’offres d’emploi proposent des fonctions de référenceurs.
D’après la même étude menée, 45 % des référenceurs actuels ont fait acquisition de leur poste en postulant depuis ces sites. Toutefois, certains employeurs choisissent et contactent directement les référenceurs.
Mais cela ne représente que 13 % des cas. En outre, il faut savoir aussi qu’il existe également environ 55,5 % des référenceurs en veille. Certes, l’expertise vient avec des années de pratique. 6 à 10 ans d’expérience sont à compter avant de pouvoir s’autoaffirmer être un référenceur SEO confirmé.
Le salaire moyen d’un référenceur SEO en 2019
Si nous donnons un portrait-robot au référenceur SEO le mieux payé, il va ressembler à ceci. Un homme ayant exercé depuis des quinzaines d’années, expert dans le domaine de SEO technique, propriétaire d’un bac+3 et qui œuvre en CDI pour un publicitaire.
Avec ce portrait, la personne touche environ 80 600 € par an. Cependant, comme il existe différents profils, ce rendement annuel change donc en fonction de ces derniers. Et ce n’est pas tout, il varie de même de son mode de travail : en CDI, dans une agence, chez un annonceur ou indépendant.
Outre ces critères, nous retrouvons également trois types de salariés différents. Les généralistes, qui, la plupart s’affairent en CDI, gagnent en moyenne 38 300 € par an. Les référenceurs essentiellement techniques gagent approximativement 41 600 € en un an. Mais ce secteur représente un grand écart vis-à-vis des profils juniors et seniors.
Les nouveaux travailleurs touchent un revenu au moyen de 25 700 € par an, si les expérimentés de presque une dizaine d’années sont payés annuellement à 61 200 €.
Les spécialises de contenus gagnent plus ou moins 26 400 € par an. Ils regroupent le plus d’autoentrepreneurs et des profils juniors.
Quelques pourcentages intéressants
Parmi ceux qui ont participé au sondage, 45 % occupent les postes de responsabilité, soit des fondateurs ou des vice-présidents. Le niveau intermédiaire dont des administrateurs et de différents dirigeants incluent environ 34 %. Les responsables de compte et les chefs de projet détiennent les fonctions moins importantes et ils représentent 15 % des référenceurs SEO.
L’étude a aussi permis de déterminer d’autres pourcentages en rapport avec les modes de travail.
Les généralistes
- 37,2 % des professionnels de SEO sont des généralistes, soit ceux qui font tout type de travail de référencement.
- 73 % des profils généralistes œuvrent en CDI dont 57,70 % ont un bac+5 et 36,90 % sont des femmes.
- 42,10 % travaillent en agence et parmi eux 61,30 % sont diplômés d’un bac+5 et 33,30 % sont des femmes.
- 39,30 % exercent chez un annonceur, dont 52,90 % ont plus que le bac et 45,70 % représentent des profils féminins.
- 11,20 % de référenceurs SEO (dont 40 % sont de femmes) fonctionnent indépendamment et 55 % possèdent un bac+5.
Les techniques
24,8 % sont des référenceurs SEO spécialement technique, dont la plupart sont des profils masculins.
Seuls 18,8 % des référenceurs techniques sont des femmes. En outre, ce secteur renferme également le plus de profils juniors qui représentent 16,7 %.
Quant à ceux déjà expérimentés de plus de 10 ans, ils se retrouvent plus en travaillant chez un annonceur. Ce profil expert compte environ 58,5 % des référenceurs SEO techniques.
72,30 % de ces techniciens, dont 20,20 % sont des femmes, travaillent en CDI et 49,40 % ont un bac+5.
35,30 % produisent en agence et 14,30 % sont des femmes. 45,20 % d’entre eux possèdent un bac+5. 34,50 % collaborent avec un publicitaire et 39 % ont un bac+5.
Parmi eux, les profils féminins comptent 19,5 %.
Seuls 17,6 % représentent les profils indépendants, dont 14,3 % des femmes. 42,90 % détiennent leur diplôme.
Les spécialistes de contenus
Il s’agit du secteur où les profils féminins sont les plus dominants.
En effets, les femmes représentent 53,70 % des référenceurs spécialistes de contenus. Les employés en CDI prédominent également le pourcentage, car ils constituent les 58,30 % dont 47,60 % des femmes et 54 % ayant un bac+5. 36,10 % travaillent en agence dont 48,70 % ont le bacc+3 et 51,30 % sont toutes des femmes.
Quant à ceux en collaboration avec des annonceurs, ils symbolisent 35,20 % des références SEO spécialistes de contenus. 47,40 % d’entre eux sont des femmes et la même proportion figure ceux qui ont en leur possession un bac+5. Les travailleurs indépendants ne représentent que 15,7 % de ces experts, mais 76,50 % sont des femmes et 35,30 % détiennent un bac+5.
Les autres profils
Parmi les référenceurs SEO, 4,8 % travaillent en tant que gestionnaire de projet. D’autres qui représentent 4 % effectuent du netlinking. Il existe également ceux qui sont dans l’UX (expérience utilisateur).
Ils figurent 1 % des profils. Quant aux restants qui font du référencement dans la création d’outils, ils sont à seulement 0,4 % des salariés. Et pour finir, parmi les participants, le pourcentage de ceux qui n’ont pas fourni des détails précis en ce qui concerne leur activité dans le référencement est de 5,2.